Le Théâtre des Margandiers

"Pas d'histoire de fou, mais l'histoire d'un fou petit à petit dépossédé de cette raison banale des gens normaux, passeport indispensable d'une vie en socièté. Sans passeport, c'est la déportation, la réclusion transcendentées par le délire pour nier l'essentiel; une intense souffrance"

(Photo: Daniel CHARRIER)

L'Histoire

Le héros du "Journal d'un fou" pourrait appartenir à ce petit prolétariat de la bureaucratie qui entrera dans les stéréotypes de la littérature russe sous l'appellation de "l'homme de petite envergure".

A plusieurs égard, il nous touche par son humanité: sa révolte et sa fierté, son rêve d'accéder à l'amour, sa revendication d'un droit à une existance d'homme.

Ecrasé par une société "bien pensante", Auxence Propichtchine (ce nom veut dire: celui qui cherche son emplacement) n'aura d'autre alternative que de s'enfuir par la porte du délire, une autre lecture du réel...

Banni de la "vraie vie", il s'exilera vers un "Ailleurs"

(Photo: Daniel CHARRIER)

(Photo : Daniel CHARRIER)

"Le Journal d'un fou" est joué pour la première fois en novembre 95 à Bourg-lès-Valence. Suivie d'une tournée: Bourg-lès-Valence salle du Plateau (janvier 96), Romans au Théâtre de la courte échelle (février 96), au Teil au Théâtre municipal (Octobre 96), Festival d'Avignon 96, 98, et 99.

(Photo : Daniel CHARRIER)

Fiche technique

Adaptation: Jean-Pierre YVARS et Olivier QUENTIN

Mise en scène: Jean-Pierre YVARS

Dans le rôle d'Auxence : Olivier QUENTIN

Régie lumière: David MARZE

Traduction: Sylvie LUNEAU

Affiches, tracts: Marie-Pierre BUFFLIER

Administration: Colette GRIEBLING et Virginie MARCEL

(Photo : Daniel CHARRIER)